#Sortie en salle !

L’ORANAIS de Lyes SALEM - En salle le 19 novembre 2014 - Avec des vrais morceaux d’accessoiristes #Afap dedans : Thomas Piffaut !

Un bien joli papier par Nicolas Guilleminot, 1er assistant réalisateur du film :

"J’ai depuis plusieurs années la chance immense de faire un métier passionnant et de pouvoir choisir mes projets. Chaque film sur lequel je travaille est particulier, chacun raconte finalement un peu de moi. Je suis très fier de tous, de leur qualité, de ce qu’ils disent du monde, de leur place dans le cinéma français, des rencontres qu’ils m’ont permis de faire, … J’ai dans le cœur en particulier les films de Virginie Sauveur, de Katell Quillévéré, d’Anna Novion, de John Shank, de Fodil Chaabi…

Et puis, juste un peu à part, il y a les films que j’ai fait avec Lyes Salem.

Peut-être parce que Lyes Salem m’amène toujours là où le cinéma est nécessaire.

D’abord parce que ces films m’obligent à oublier mes habitudes de premier assistant-réalisateur, à bousculer les façons d’envisager et d’organiser un tournage, à revenir finalement à ce que j’aime plus que tout dans ce métier : Les rencontres, faire avec l’humain, fabriquer du cinéma populaire et exigeant comme un artisan, loin du « star système », en faisant forcement avec la réalité et l’inattendu…

Ensuite et surtout parce que les films de Lyes Salem font de la politique, défrichent des terres oubliées par le cinéma, bousculent la société Algérienne et proposent une vision inédite de l’Algérie là bas, en France et dans le Monde, avec la forte croyance que le cinéma est un miroir et que chacun a besoin parfois de s’y regarder pour avancer, grandir un peu…

Le 19 novembre sort « L’Oranais ». Je viens vous dire comme ce film est essentiel.

Comme il bouleverse l’Algérie face au miroir que cela lui tend, comme le film passionne, gêne, émeut …Comme il réussit son pari de bousculer les choses…

Alors bien-sûr, en France, c’est un film plus discret, plus lointain sans doute, moins « révolutionnaire ». Pas de « vedettes » , des dialogues mélangeant algériens et français, saga de plus de 2h00 courant sur les 25 ans… après la France.

Pourtant je suis sûr que cette histoire d’identité touche à l’universel, que vous serez forcement émus par l’histoire de Djaffar et d’Hamid, par la force de leur destin, par l’histoire de ce pays nouveau, des espérances joyeuses et ambiguës de la révolution…

Car bien plus qu’un film sur l’Algérie, ce film est l’histoire universelle de nos espoirs et de nos rêves oubliés…

Je précise aussi que Lyes a reçu pour ce film le prix d’interprétation au festival du film francophone d’Angoulême, et le prix du meilleur réalisateur au festival du film du monde arabe d’Abu Dhabi, le prix du public et le prix du jury jeune au festival international du film de Saint-Jean-de Luz.

Je compte donc sur vous pour soutenir dès les premiers jours L’Oranais de Lyes Salem dans tous les bons cinéma en France à partir du mercredi 19 novembre."

Nicolas Guilleminot, 1er assistant réalisateur.

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